Donald Trump, fidèle à son approche pragmatique de l’économie, a annoncé la mise en place d’un “visa doré” aux États-Unis. Ce permis de résidence, destiné aux millionnaires, sera vendu pour la somme astronomique de cinq millions de dollars.
Selon le président, cette initiative vise à attirer de grandes fortunes et à contribuer à la réduction du déficit public.Ce type de programme n’est pas inédit. De nombreux pays, notamment le Portugal, la Grèce ou encore Malte, proposent déjà des visas ou des passeports en échange d’investissements massifs.
Mais avec un prix aussi élevé, les États-Unis fixent un seuil particulièrement ambitieux, réservant l’accès à une élite ultra-privilégiée. Derrière cette annonce, se cache une volonté assumée d’injecter rapidement des liquidités dans l’économie américaine.
Trump, dont la politique économique repose sur l’attractivité des États-Unis pour les investisseurs, espère ainsi capter l’intérêt de milliardaires étrangers cherchant un pied-à-terre sur le sol américain.Cependant, cette mesure ne manque pas de susciter des critiques. Certains dénoncent une privatisation de l’immigration, où l’argent ouvre des portes que d’autres peinent à franchir après des années d’attente.
D’autres y voient une stratégie de communication avant tout, destinée à séduire les cercles d’affaires et les électeurs sensibles aux questions budgétaires. Quoi qu’il en soit, ce “visa doré” devrait être disponible dans les deux semaines à venir. Reste à voir combien de grandes fortunes seront prêtes à payer le prix fort pour obtenir le précieux sésame.