À retenir :
Le Ministre condamne fermement l’agression rwandaise, responsable de la catastrophe sanitaire actuelle au Nord et Sud-Kivu. L’attaque de l’armée rwandaise et du M23 sur Goma a mis à rude épreuve le système sanitaire congolais.
Un bilan humain alarmant : 3000 morts, dont 458 enterrés en 5 jours, 939 corps encore en morgue et 4260 blessés. L’inhumation des victimes est compliquée par la paralysie de l’administration locale.
Des infrastructures sanitaires ciblées : Trois centres de traitement de la variole du singe (mpox) attaqués, des patients disparus, 92 cas de choléra déjà recensés et des dépôts médicaux pillés.
Un risque de rupture totale des stocks médicaux dans une semaine : Les réserves de médicaments et d’équipements essentiels sont en danger après le pillage des dépôts humanitaires.
Un corridor humanitaire en négociation : L’OMS a obtenu un accord pour acheminer du matériel via Nairobi et Kigali, mais le Rwanda a tenté d’imposer des taxes avant de revenir sur sa décision.
Un besoin urgent de renforts médicaux : Les médecins sur place sont épuisés, une relève est indispensable, notamment en chirurgiens pour soigner les nombreuses blessures par balle.
Une mobilisation nationale pour soutenir les FARDC et les Wazalendo : 2900 poches de sang déjà collectées dans le cadre de la campagne « Don du sang pour les FARDC et les Wazalendo », avec un objectif de 5000 poches.
Envoi imminent de kits de traumatologie et de médicaments via les organisations humanitaires pour renforcer la prise en charge des blessés.
Une vigilance accrue sur les risques sanitaires régionaux : Suivi des épidémies d’Ebola en Ouganda et de Melbourne au Rwanda