Au Nord-Kivu, dans le territoire de Lubero, le secteur de Bapere continue de traverser une situation cauchemardesque et de violences attribuées aux terroristes ADF.
En effet, un an après les premiers massacres perpétrés dans le secteur précité, notamment dans le village de Maikengwe, la population continue de vivre un véritable cauchemar. Les tueries se poursuivent sans relâche, provoquant un exode massif et plongeant la région dans une crise humanitaire sans précédent.
Selon Macaire Sivikunula, chef de secteur de Bapere,
le nombre de personnes tuées par les présumés rebelles des Forces Démocratiques Alliées (ADF) dépasse désormais 1050. Le dernier massacre en date, survenu le 7 juin 2025 dans le site minier d’Angola, a fait plus de 35 morts, avec plusieurs autres portés disparus. Depuis un an, plus de 36000 déplacés survivent sans assistance dans des zones comme Mangurejipa, Kambau, Njiapanda et Biambwe, qui étaient pourtant supposées être sécurisées.
« Sur 13 centres de santé du secteur, 7 ont fermé leurs portes, sur 17 écoles primaires, 13 ont fermé et 9 écoles secondaires ont fermé sur 11 », précise le chef de secteur.
Face à cette situation, les forces Armées Congolaises (FARDC), en coalition avec l’armée ougandaise (UPDF), ont lancé plusieurs opérations militaires pour tenter de restaurer la paix.
« Le secteur, aujourd’hui, c’est comme une terre propice aux guérillas, parce que c’est la forêt. Il est difficile de pouvoir éradiquer ce phénomène très rapidement », explique Macaire Sivikunula.
Au Nord-Kivu, à part le territoire de Beni, le territoire de Lubero continue de subir les violences perpétrées par les terroristes des Forces démocratiques alliées (ADF).
Elias Lwayivweka