Ce 7 mai 2025, les cardinaux catholiques se réuniront en conclave secret pour élire le nouveau chef de l’Église catholique. Cette assemblée marque un moment crucial pour l’avenir de l’Église. Cette date a été déterminée lors d’une réunion à huis clos au Vatican, la première depuis les funérailles de François, décédé d’un AVC à 88 ans.
Les discussions ont porté sur les enjeux actuels de l’Église et ses relations avec le monde. Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, pourrait devenir le premier pape noir, selon des rumeurs.
Sa présence dans le conclave représente non seulement la voix de l’Afrique mais également une continuité des réformes amorcées sous François. Ambongo est bien intégré dans la structure romaine, membre du C9, et a su fédérer l’Église catholique sur le continent depuis sa prise de fonction au Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (Sceam) en 2022.
Le conclave suivra un protocole ancien, rassemblant 135 cardinaux électeurs, tous âgés de moins de 80 ans, dans la chapelle Sixtine. Conformément à la constitution Universi Dominici Gregis, l’élection débutera au dix-septième jour de vacance du Siège apostolique.
Les cardinaux commenceront par une Messe à la basilique Saint-Pierre avant de se rendre en procession vers la chapelle Sixtine. Pour qu’un candidat soit élu, il lui faut au moins deux tiers des voix, soit un minimum de 90 suffrages.
Si le premier tour n’aboutit pas, des tours supplémentaires auront lieu les jours suivants. Après trois jours sans résultats, une journée de prière et de discussion sera organisée. Les résultats des votes seront annoncés par la couleur de la fumée de la cheminée de la chapelle : la fumée noire indique qu’aucun pape n’a été élu, tandis que la fumée blanche signale l’élection d’un nouveau Souverain Pontife.
Les cardinaux seront logés à Sainte-Marthe et devront respecter un isolement strict durant toute la durée du conclave. Cette mesure vise à garantir la confidentialité des délibérations et à maintenir la concentration des électeurs sur leur mission sacrée.
Selon Marcus Kasembe de voice of congo, ce conclave est non seulement un événement spirituel, mais aussi un moment stratégique qui pourrait façonner l’avenir de l’Église catholique à l’échelle mondiale.