Le Vatican a annoncé que le conclave pour désigner le 267ᵉ pape débutera ce mercredi 7 mai dans la chapelle Sixtine. « Nous avons désormais un calendrier clair pour l’élection du nouveau Souverain Pontife », a précisé le Saint-Siège dans un communiqué publié lundi 28 avril.
Les 135 cardinaux électeurs, tous âgés de moins de 80 ans, ont entamé leurs premières discussions préparatoires, déterminés à choisir un guide capable de poursuivre les réformes initiées sous le pontificat de François.
La procédure suivra un rite inchangé depuis des siècles : votes secrets, isolement complet et fumée émise à chaque scrutin pour indiquer l’issue des délibérations. Une fumée blanche apparaîtra lorsque l’un des candidats obtiendra au moins deux tiers des voix, soit un minimum de 90 suffrages.
L’Église catholique se prépare donc à accueillir une nouvelle figure de proue, appelée à naviguer entre tradition et attentes contemporaines. Au-delà de l’élection spirituelle, l’enjeu est aussi stratégique.
« Le choix du prochain pape pourrait durablement influencer les priorités de l’Église », estiment plusieurs experts du Vatican.
Ouverture sur le monde, renforcement du dialogue interreligieux, gouvernance plus transparente : autant de questions qui pèseront dans la balance au moment de glisser les bulletins dans l’urne.
Selon voice of congo, le successeur de François héritera d’une Église en pleine mutation, confrontée à des défis internes et à une soif de renouveau. À travers ce conclave, c’est l’orientation future du catholicisme mondial qui se joue, sous le regard attentif de millions de fidèles.