Un atelier de formation dédié à l’amélioration de l’accompagnement des survivants des violences sexuelles basées sur le genre (VBG) s’est tenu à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga. Organisé pour les prestataires du Centre Intégré des Services Multisectoriels (CISM), cet événement vise non seulement à renforcer leurs compétences professionnelles mais aussi à affirmer la solidarité envers les victimes de VBG.
La ministre provinciale du Genre, Famille et Enfant, Valériane Mumba, a salué l’engagement des participants et a rappelé leur responsabilité morale et éthique dans la prise en charge des survivants, insistant sur l’importance de l’écoute active et du respect de leur dignité.
Elle a aussi encouragé le partage des expériences et bonnes pratiques afin d’améliorer l’accompagnement offert.
De son côté, le Dr Erick Kabongo a exhorté les prestataires à privilégier l’empathie plutôt que la compassion dans l’accompagnement des survivants, soulignant des principes clés tels que la sécurité, la confidentialité et la non-discrimination.
Madame Belly Bitota, psychologue, a mis en lumière les barrières socioculturelles qui freinent l’expression des survivantes de violences sexuelles, expliquant que le silence imposé aux femmes victimes de violences domestiques engendre des blessures profondes et met des vies en péril.
Elle a encouragé une sensibilisation accrue pour inciter les femmes à dénoncer les normes oppressives et revendiquer leurs droits. Cet atelier abordera divers thèmes essentiels, allant de l’organisation du CISM à la communication et l’accompagnement des survivants, avec pour objectif de garantir une prise en charge adaptée et respectueuse.I
gnace BIN MUHENDO