Visé par un mandat d’arrêt pour participation active et complicité dans les crimes attribués aux M23/AFC, et après la saisie de ses biens mobiliers et immobiliers à Kinshasa, l’opposant auto-exilé Franck Diongo dénonce une persécution politique et judiciaire orchestrée contre lui.
“MA LUTTE CONTRE LA PERSÉCUTION POLITIQUE ET JUDICIAIRE DU RÉGIME TSHILOMBO.
Je dénonce l’instrumentalisation grotesque du pouvoir judiciaire par le régime de Félix Tshilombo, qui continue de me persécuter en saisissant mes maisons sur la base d’accusations infondées. Ce n’est pas la première fois que je subis la persécution de ce régime.
Moi, Franck Diongo, l’opposant politique congolais le plus persécuté, emprisonné sous tous les régimes dictatoriaux – de Mobutu à Kabila père, Kabila fils, et maintenant Tshilombo – j’ai été arbitrairement arrêté, détenu à la DEMIAP, puis transféré à la prison de Ndolo, entre la vie et la mort, où j’ai subi des tortures.
Le régime a ensuite envoyé la milice de l’UDPS pour piller et brûler l’église où je m’étais réfugié, me forçant à l’exil en Belgique. J’ai tout perdu : ma liberté, mes parents morts à deux mois d’intervalle, à qui je n’ai pas pu rendre hommage à Kinshasa, mes proches, mes cadres, mon siège de parti bombardé, mes maisons, mes biens, mes mandats politiques arrachés.
Aujourd’hui encore, en exil, je suis ciblé par des poursuites politiques aux allures de farce judiciaire. Mais je reste inébranlable. Ces nouvelles manœuvres d’intimidation ne font que renforcer ma détermination.
Je poursuis la lutte, jusqu’à la victoire finale et à la libération totale de notre peuple, conformément à l’article 64 de la Constitution. La peur a changé de camp. Le peuple vaincra, et seule la lutte libère.Fait à Bruxelles, le 6 avril 2025.”, a écrit Diongo