Dans un communiqué officiel N°098 émis le 18 avril 2025, le Cabinet du Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux de la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé une décision historique et sans précédent : l’engagement de poursuites judiciaires contre l’ancien président de la République, Monsieur Joseph Kabila Kabange, pour sa participation directe à l’agression menée par le Rwanda via le mouvement terroriste AFC/M23.
Selon le document signé à Kinshasa, le Ministre de la Justice a donné injonction à l’Auditeur Général des FARDC et au Procureur Général près la Cour de cassation de lancer les procédures judiciaires à l’encontre de l’ex-chef de l’État. Il est notamment reproché à Joseph Kabila d’avoir joué un rôle actif dans l’orchestration de cette agression armée, en violation flagrante de la souveraineté nationale et de la Constitution congolaise.
La gravité des accusations ne s’arrête pas là. Le communiqué indique également la saisie de l’ensemble des biens mobiliers et immobiliers appartenant à l’ancien président. En parallèle, des restrictions de mouvement ont été imposées à ses collaborateurs impliqués dans cette affaire, qualifiée de haute trahison à l’égard de la Nation.
Ce tournant judiciaire marque une nouvelle étape dans la lutte pour la souveraineté et la justice en RDC, dans un contexte sécuritaire tendu à l’Est du pays, où le M23 continue de semer la terreur avec l’appui présumé du Rwanda.Ce communiqué soulève de nombreuses questions politiques, sécuritaires et judiciaires.
Si les faits sont avérés, ils pourraient entraîner un véritable séisme politique et redéfinir l’équilibre des forces au sein de la scène congolaise. L’avenir nous dira si cette démarche marque le début d’une ère de reddition de comptes ou si elle ouvrira un nouveau chapitre d’instabilité.