Ce lundi 26 mai 2025, le Président de la ligue des jeunes de l’UDPS Tshisekedi fédération de Boma, s’est exprimé en réponse à la sortie médiatique de l’ancien Président Joseph Kabila livrant ainsi une réplique cinglante et dénonce ce qu’il qualifie de « tragédie nationale » ayant marqué les 18 années de pouvoir de Joseph Kabila.
Dans une interview exclusive accordée à la rédaction de la presse 360 ACTU RDC, Phillipe Mfuta Kabongo, Président de la ligue des jeunes de l’UDPS Tshisekedi fédération de Boma, a déclaré que l’ancien président Joseph Kabila n’était pas un congolais mais plutôt un sujet rwandais et l’accuse de soutenir la rébellion orchestré par l’AFC/M23.
« Pendant 18 ans la RDC était dirigé par un dictateur rwandais et qui avait mis le pays dans un chaos indescriptible. Aujourd’hui nous n’allons plus accepter que ce même dictateur rwandais puisse revenir au pouvoir et diriger les congolais. Kabila est le responsable de tous les massacres qui se font à l’Est de la RDC parce que c’est celui qui soutient financièrement les rebelles du mouvement du 23 Mars (M23) ainsi que celui de l’Alliance Fleuve Congo (AFC ) de Nangaa », a déclaré Philippe Mfuta Kabongo, Président de la ligue des jeunes UDPS Tshisekedi fédération de Boma.
Le Président de la ligue des jeunes de l’UDPS Tshisekedi fédération de Boma est également revenu sur les violences politiques et sociales ayant émaillé cette période, citant les massacres de Bundu Dia Kongo, Kamwina Nsapu et les répressions sanglantes de manifestations pro-démocratie.
« Nous n’avons pas oublié les massacres de Bundu Dia Kongo, Kamwina Nsapu et les répressions sanglantes de manifestations pro-démocratie. Mais aussi la mort tragique des autres compatriotes dont Rossy Mukendi, Floribert Chebeya et Fidel Bazana, etc… Bientot Joseph Kabila, Corneille Nangaa, Bertrand Bisimwa, John Numbi et les autres complices se retrouveront devant la justice pour répondre aux crimes incontestable contre l’humanité » A-t-il revenu.
Phillipe Mfuta Kabongo a rappelé par ailleurs l’épisode sombre de 2006, où Kabila avait déployé sans vergogne des chars au cœur de la capitale pour affronter son rival politique, Jean-Pierre Bemba, faisant preuve d’un mépris flagrant pour la vie des civils Congolais.
Poursuivant son intervention, Phillipe Mfuta Kabongo précise qu’il est tout simplement ironique et grotesque que Joseph Kabila, arrivé au pouvoir dans la suite des événements de la rébellion de l’AFDL en tant que marionnette d’une force étrangère occupante, se présente aujourd’hui en moraliste-défenseur de la démocratie, après avoir passé 18 ans au pouvoir, dont deux années supplémentaires obtenues par glissement qui est une manipulation politique.
« Kabila n’a pas de leçon à donner aux congolais. Combattre Félix Tshisekedi c’est combattre la nation congolaise. Aujourd’hui la population congolaise fait totalement confiance au magistrat suprême, son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo »
Et d’ajouter :
« Ce dont notre peuple veut, c’est la paix, et non la guerre», a-t-il insisté, en guise d’appel au calme et à la stabilité.
Ces accusations interviennent après le discours prononcé par Joseph Kabila, le 23 mai, dans lequel il a dénoncé la gouvernance de son successeur Félix Tshisekedi et proposé un « pacte citoyen » en douze points pour restaurer la paix et l’unité nationale.
Jonobe Tsilulu.