La Cellule d’exécution des financements en faveur des états fragiles (CFEF) a démenti ce samedi 14 juin 2025, les rumeurs et sur le rapport de monitoring de contrôle citoyen publié par le Centre des Recherches en finance publique et développement local (CREFDL) sur les fonds alloués au Programme de développent local de 145 territoires qui selon CREFDL, la qualité des ouvrages sur terrain ne correspondent pas au fonds mis à la disposition de cette agence d’exécution demandant ainsi à l’Etat congolais d’organiser en toute urgence un audit sur les fonds alloués à ce projet pour que l’argent non utilisé soit récupéré.
Alain Lungungu, Coordonnateur de la Cellule d’exécution des financements en faveur des états fragiles « CFEF » s’est exprimé au cours d’une interview exclusive accordée à la presse locale afin clarifier la situation de l’évolution des travaux du programme du développement local PDL 145 T dans les 20 territoires des provinces du Kongo-Central, Kwilu, Kwango et le Kasaï mais aussi dissiper tout malentendu qui circulaient autour du PDL – 145T, et les accusations propagé dans des différentes plateformes d’informations et réseaux sociaux compromettant ainsi l’image de cette structure d’exécution du PDL – 145T.
« La Cellule d’exécution des financements en faveur des états fragiles ( CFEF ) en sigle, a été surpris et consterné de voir le Centre des Recherches en finance publique et développement local CREFDL mettre à la une des journaux, médias et réseaux sociaux un rapport de monitoring citoyen sur l’exécution du Programme de développement local de 145 territoires au cours d’une conférence de presse tenue le vendredi 16 mai à Kinshasa, lequel de rapport a été qualifié biaisé et contesté par nous en tant que agence d’exécution du Programme du Développement Local 145 territoires », déclare Alain Lungungu, coordonnateur de la CFEF.
Quant aux autres faits soulevé par CREFDL accusant plusieurs agences d’exécution de contre performance, Alain Lungungu a réaffirmé l’engagement et la détermination de la cellule d’exécution des financements en faveur des états fragiles « CFEF » à travailler pour le bien être et le développement des territoires de la RDC précisant en outre qu’il n’y a aucun écart important entre le coût estimé par les agences d’exécutions, et la qualité des ouvrages et les réalités sur terrain correspond avec le fond alloué aux agences d’exécution.
Poursuivant son intervention, le coordonnateur Alain Lungungu a soutenu que la CFEF se base sur les respects des manuels de procédure en vigueur en RDC mettant l’accent sur la volonté de la CFEF à faire le travail selon le règle de l’art. Il a rassuré que le fonds alloués pour l’exécution de ce programme de développement local est en train d’être utiliser en bonne escient et c’est peu avant d’inviter toute le couche sociale et les territoires concernés de continuer à faire confiance à la Cellule d’exécution des financements en faveur des états fragiles.
Pour le coordonnateur de la CFEF, il s’agit là des accusations très graves, sans fondement, sans éthique et sans aucune vérification, portées contre la dignité des agences d’exécution, alors que la vérité sur cette affaire est connue de tous.
Il a ajouté que « La légèreté qui caractérise cette démarche, ne peut conduire qu’à remettre en cause toute la crédibilité de CREFDL qui met en avant l’intégrité et l’éthique comme valeur fondamentale de leur combat. Sans vouloir entrer dans le fond de ce triste épisode, il nous importe de rétablir la vérité en étalant les faits ».
Par ailleurs, Alain Lungungu, coordonnateur de la Cellule d’exécution des financements en faveur des états fragiles ( CFEF ), croit être dans l’obligation de présenter la version des faits. Sur ce, la CFEF espère voir CREFDL rétablir très vite les faits par les mêmes canaux où ils ont diffusé les conclusions de leur rapport de contrôle citoyen contesté et jugé erronées par la CFEF, afin de rétablir la vérité au sein de l’opinion et laver l’image de la CFEF et des autres agences d’exécutions. Dans le cas contraire, la CFEF se réserve le droit de poursuites judiciaires contre cette structure pour diffamation, atteinte à l’honneur et imputations dommageables.
Jonobe Tsilulu.
PDL-145 territoires : La CFEF dément et qualifie de biaisé le rapport de monitoring de contrôle citoyen publié par CREFDL
