Ces allégations, aussi grotesques qu’infondées, n’ont qu’un but : semer la division et la défiance. Prétendre que l’Église catholique, boussole morale de 50 millions de Congolais, comploterait contre le Président Félix Tshisekedi est une insulte à la foi et à l’intelligence collective.
Affirmer que Moïse Katumbi aurait fui Lubumbashi, alors qu’il est parti librement, avec l’autorisation officielle de l’Aviation Civile et le cachet de la DGM sur son passeport, relève d’une fable ridicule. Accuser Moïse katumbi d’avoir recruté des hackers russes pour 3400 tentatives de piratage du serveur de la CENI afin de frauder les élections est une pure fantaisie, sans l’ombre d’une preuve technique ou crédible. Quant à la piste de Mulonde, présentée comme une base militaire de 1500 mètres abritant des caches d’armes, elle ne mesure que 900 mètres, construite à la demande des populations pour évacuer les malades. Où sont ces armes ? Où sont les hackers ? Où sont les faits ?
Invoquer des versements imaginaires de 15 milliards de dollars de Joseph Kabila au Rwanda est une aberration comptable – en 2001, le budget de l’État n’était que de 300 millions !
Au-delà du devoir impérieux de combattre le mensonge, il est consternant de voir l’auteur de ce accusations sombrer dans le minable et le ridicule le plus absolu. Confondre rumeurs et vérités trahit un amateurisme indigne de toute prétention à la stature d’homme d’État. Tisser des récits délirants, nourris de rancœur, de haine et de colère, dépasse le simple calcul politique : cela confine au pathologique.
Les mensonges de Bemba ne sont pas anodins ; ils empoisonnent la cohésion nationale et insultent l’intelligence des Congolais, qui rejettent ces manipulations éhontées.
Le peuple, lassé des pyromanes, aspire à la vérité et à la paix. Moïse Katumbi construit des ponts, des pistes, des dispensaires, des espoirs – à Pweto, à Kashobwe, à Kikwit, à Beni, et à travers tout le pays. Joseph Kabila a quitté le pouvoir sans incendier la République. La CENCO console, unit, prêche la concorde.
Face au tissu de calomnies de Bemba, la réponse doit être sans appel : stop à la division, stop à la manipulation. Le Congo n’est pas un terrain de jeu pour des délires toxiques ; il est la terre des bâtisseurs. La vérité doit triompher pour un avenir uni et digne. »
Kamitatu