Moïse Katumbi a soutenu ce lundi 28 juillet sur son compte X que l’hécatombe survenue dans la localité de Kamonda, dans la province de l’Ituri est le reflet de l’absence totale de l’autorité de l’État dans l’espace où, il contrôle.
« Ces massacres révèlent, une fois de plus, l’absence totale du pouvoir de Kinshasa dans l’espace sous son contrôle, notamment dans la partie orientale de la République », a écrit l’opposant Congolais.
Dans sa réaction, le président du parti politique ( Ensemble pour la République) a dénoncé une attaque « barbare inqualifiable » contre les civils alors qu’ils étaient en pleine veillée de prières.
« Déjà une quarantaine de morts officiellement dénombrés et de très nombreux blessés dans une attaque d’une barbarie inqualifiable! Nous nous inclinons avec une profonde douleur devant la mémoire de nos compatriotes lâchement assassinés à Komanda alors qu’ils étaient dans une séance de prière », a-t-il déclaré.
Dans la foulée, le candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2023 a présenté « ses condoléances aux familles éplorées, à l’église et aux communautés frappées par cette barbarie ».
L’ancien gouverneur de la province du Katanga a également fustigé la persistance des groupes armés, en dépit de l’État de siège décrété dans la région.
« Malgré l’état de siège particulièrement en Ituri, les ADF et autres groupes armés continuent à y semer la désolation et la mort sans aucune contre-offensive de taille des autorités de Kinshasa, qui sont uniquement préoccupé par leur maintien au pouvoir pour des fins illicites et égoïstes », a-t-il dénoncé.
À lui de poursuivre : « Le sang a trop coulé dans l’indifférence totale du régime de Kinshasa. Cet état de chose n’a-t-il pas été déploré par les autorités provinciales de l’Ituri, il y a peu. Il est temps de mettre fin aux atrocités et de rétablir l’autorité de l’Etat dans cette partie de la République ».
Par ailleurs, Katumbi a accusé l’actuel régime d’avoir « montré ses limites » et ne peut, selon lui, y arriver, abandonnant conséquemment « la population à son triste sort et la contraignant presque à se prendre en charge pour mettre fin aux exactions et tueries barbares ».
Insécurité dans la partie Est de la RDC : Échec de l’État de siège, absence totale de l’autorité, persistance des groupes armés, Moïse Katumbi condamne Félix Tshisekedi
