Quelques jours après la signature de l’accord de principes entre la RDC et la rébellion de l’AFC/M23 de Doha, le chef de file de la rébellion AFC M23 a fait un tweet fracassant considérer comme une sortie médiatique farouche qualifiant même le Chef de l’État congolais, son Excellence Félix Antoine Tshisekedi d’être le problème des congolais et congolaise.
Dans son tweet publié ce 26 juillet consulté par la rédaction de 360 ACTU RDC, Corneille Nangaa a souligné que la RDC est en proie à une crise profonde sans précédent. Elle est nationale. Elle n’est pas seulement sécuritaire. Elle est profondément politique et multiforme. La solution à cette crise doit être tout aussi nationale que globale. Nier cette évidence, c’est éloigner toute perspective de sa résolution et par conséquent, perdurer la crise et ses conséquences dévastatrices.
par ailleurs, abordé la question de la résolution de la crise congolaise sécuritaire de l’Est de la RDC en ajoutant cet accord n’était qu’une illusion.
« ne peut se faire par un simple accord minier, en violation du droit positif congolais. Cela ne règle rien. Cela déplace et aggrave le problème. Pour preuve, à ce jour, que des tergiversations de la part du régime aux abois, acculé de toute part et qui espère se maintenir indéfiniment au pouvoir grâce à l’accord sur les minerais »
3. A l’instar de la crise qui secoue par la volonté et l’entêtement d’un seul individu illégitime et corrupu, la lutte de l’AFC/M23 a une portée hautement politique et nationale.
Tenez! (i) Elle a réussi en peu de temps, à mettre en échec le régime criminel de Tshilombo, notamment avec son projet suicidaire de changement de la constitution; (ii) Son coup d’état constitutionnel pour un pouvoir à vie a été déjoué. (iii) Sa voix est devenue inaudible; (iv) sa versatilité a été mise à nu et; (v) Son arrogance stoppée nette.
Il ne lui reste que la démission ou la fuite, sinon la chute.
4.L’AFC/M23 envoie un message clair au régime de Tshilombo dont l’action est basé sur le mensonge, la contre vérité, la négation et le parjure. La vérité ne se négocie pas. La Déclaration de principes signée à Doha n’autorise ni mensonge d’état ni manipulation médiatique.
Ainsi, le fantasme d’un « retrait volontaire » de l’AFC/M23 du Nord et Sud-Kivu est une pure invention, dénuée de toute base politique, juridique ou stratégique. Il ne répond à aucune logique, à aucun principe, à aucune exigence du peuple. Il ne règle aucun problème. Il n’est pas négociable ni maintenant ni après.
Notre presence dans ces provinces est justement la conséquence directe de la faillite de l’état. Notre retrait sera donc la résultante logique de la restauration de l’autorité de l’État par l’AFC/M23 sur l’ensemble du territoire national après la chute de TSHILOMBO.
S’il est garçon, qu’il vienne nous déloger. Il faut aller au fond du mal et le déraciner.
A cet effet, nous n’avons ni l’intention, ni la vocation de reprendre la vie dégradante d’exilés ou de réfugiés. Bien au contraire, à tous les compatriotes encore en exil, réfugiés, persécutés ou pourchassés par la tyrannie tribale de Tshilombo, AFC/M23 vous dit: rentrer à la maison. La révolution vous y attend.
5. Le mal congolais s’appelle Tshilombo et son régime. Lui seul incarne : illégitimité, ignorance et violation de la Constitution, arbitraire, népotisme, dictature, corruption, haine, détournement de deniers publics, pillage massif des ressources, tribalisme, infantilisation des institutions et surtout de la justice, tuerie, envoi d’opposants en exil, ingratitude et non-respect de la parole donnée et des engagements pris…etc.
6. Le point 4 de la Déclaration de Doha, appelle au rétablissement de l’autorité de l’état sur le territoire national, non pas par un régime corrompu, illégitime, inapte et rejeté. La restauration de l’autorité se ferra par l’AFC/M23, seule force credible, organisée, structurée et en connexion avec les aspirations réelles du peuple. Tshilombo n’a ni l’assise, ni la légitimité, ni la capacité morale ou politique pour restaurer une autorité sur les territoires libérés.
7. En conséquence, il est hors de question pour l’AFC/M23 de reprendre le chemin de Doha tant que le régime ne s’engage à prendre les mesures de rétablissement de confiance notamment de la libération de l’ensemble de personnes injustement arrêtées et détenues par le regime, comme stipulé dans la Déclaration de principes, point 7 al 2.
Pas de discussion tant que l’oppression demeure.
La lutte libère; la vérité construit et la révolution donne la dignité